La vallée de la Flandonenque     ruchers  vergers

En Cévennes, au pied du mont Mars, la valée de la Flandoneque se situe entre St. Jean du Gard et Florac. Nos vergers y sont étagés de 500 à 700 m d'altitude. Nous avons choisi de n'y planter que d'anciennes variétés de pommes. 

Pourquoi des Anciennes variétés de pommes ?

Ne soyons pas sectaires, ce qui est ancien n'est pas forcement bon, ce qui est moderne mauvais et inversement.
Il existe des variétés de pommes actuelles très intéressantes à de nombreux points de vue et au contraire, il en est d'ancienne présentant quelquefois de gros défauts, immangeables, acides, longues à se mettre à fruit...

Notre but n'était donc pas de collectionner de vieux boulons, mais de faire revivre parce qu'elles le méritent de par leurs qualités exceptionnelles, de vielles variétés de pommes ayant disparu à causes "d'impératifs" économiques.

Dans un univers qui a tendance à standardiser les formes, les pensées et les goûts, elles sont le refuge de saveurs et de consistances désormais exclues des linéaires des grands surfaces.

Dans un monde de surproduction, pourquoi vouloir produire plus? Nous préférons produire moins pour vendre mieux. Ce qui ne veut pas dire faire payer plus cher, mais plutôt supprimer un intermédiaire qui trop souvent n'a que peu de considération pour le produit qu'il vend et par la même par là même pour celui qui l'achète.

Comment produisons nous

En 1993, nous sommes producteurs maraîchers depuis 20 ans lorsque nous décidons de tout bazarder et de nous installer dans les Cévennes, lassés par des pratiques agricoles qui déjà laissent pressentir les catastrophes à venir.

Notre exploitation se trouve pour moitié dans le parc national des Cévennes, pour moitié en zone périphérique.

Outre nos convictions, la grandeur et la pureté du lieu incitent à ne pas faire n'importe quoi. L'agriculture biologique pourtant ne nous convient pas (pour l'instant) car si certains de ses aspects sont attrayants, d'autres sont pour nous inacceptables. Nous opterons donc pour une agriculture raisonnée :

-  emploi d'engrais bio
-  raisonnement d'exploitation écologique des ressources ainsi que des traitements.
-  utilisation parcimonieuse d'insecticides extrêmement sélectifs

Le principe :

La coccinelle qui va manger les pucerons nuisibles pour nos pommiers, ne se mettra à table que si des pucerons sont présents dans nos vergers et à partir de là seulement s'instaurera un équilibre.
A nous de favoriser l'arrivée de la coccinelle par des méthodes adaptées (semis d'herbes et de fleurs variées et attractives et surtout bannir l'usage d'insecticides à large spectre qui tuent sans discernement toutes sortes d'insectes) et de modérer la présence de pucerons par des pratiques culturales (raisonner les apports d'azote en fonction des besoins de l'arbre et non de nos fantasmes).

L'utilisation d'insecticide ne se fera que si l'équilibre est rompu au profit du ravageur dans des proportions inacceptables.

La coccinelle est le plus médiatique des alliés (peut être à cause de ses relations divines). D'autres, plus discrets, syrphes, chrysopes, punaises, acariens, ychneumons, micro champignons et levures.. sont également des aides précieux, à tel point qu'aujourd'hui, ils sont appelés auxiliaires.

Tout n'est pas bon, tout n'est pas mauvais. Nous avons donc décidé d'adopter le meilleur des deux méthodes pour le plus grand bien de nos convictions.

les Anciennes variétés de pommes

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